Auteur : Nicolas Dutoit Photo d'entête : Locustelle tachetée - Genappe - Thomas de Thier Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°7
Nous attirons votre attention sur le fait que les informations contenues dans cette série datent d’il y a 12 ans. La nature a bien sûr évolué durant cette période…
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Locustelle tachetée – Locustella naevia
Longueur : 13 cm
Envergure : 19-20 cm
Poids : 11 à 15 g
Longévité : jusqu’à 5 ans
Statut liste rouge de Wallonie 2020 : vulnérable
La Locustelle tachetée n’est pas une fauvette aquatique au sens strict du terme. Nous en parlons ici parce qu’elle peut aussi fréquenter des milieux humides et que sa cousine «luscinioïde», abordée brièvement dans cette note, est par contre un oiseau typique de ce genre d’habitats.
Description
La Locustelle tachetée est un oiseau terne. Le dessus est brun olive strié et tacheté de noir. Le dessous est blanc jaunâtre avec la poitrine un peu plus sombre et tachetée de brun, les sous-caudales (la partie recouvrant le dessous de la queue) sont également tachetées de brun.
Habitat
La Locustelle tachetée affectionne les milieux secs à végétation basse (prés de fauche, friches) à proximité d’un point d’eau ainsi que des milieux plus secs tels que des coupes à blanc, de jeunes plantations de conifères et des friches. En fait, il faut impérativement deux types de végétation : une strate herbacée de faible hauteur (maximum 1 m) et une strate supérieure formée de petits buissons clairsemés pouvant servir de poste de chant. Si ces deux conditions sont réunies, l’espèce peut se cantonner.
Comportement
Le chant, souvent émis d’une branche périphérique ou du sommet d’un buisson, ressemble à la stridulation d’un insecte. C’est un oiseau discret qu’il est souvent compliqué d’observer même lorsqu’il chante. Cette espèce vole très peu (sauf pour migrer) et passe le plus clair de son temps dans les hautes herbes, se faufilant comme une souris à la recherche de nourriture.
En Brabant wallon
Cette espèce ne niche pas régulièrement (pour l’instant) en Brabant wallon mais quelques oiseaux en halte tentent chaque année de se cantonner au passage printanier. Espérons que cette charmante espèce au chant si particulier finisse par nicher chez nous ….
Hormis ces mâles isolés, le reste des données concerne des oiseaux au baguage, principalement lors du passage postnuptial.
