Les rapaces nocturnes

Auteurs : Philippe Hermand et Vincent Rasson
Photo d'entête : Hibou moyen-duc - Nicolas Rasson
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

Nous attirons votre attention sur le fait que les informations contenues dans cet article datent d’il y a 11 ans. La nature a bien sûr évolué durant cette période…

La fascination qu’exercent les rapaces nocturnes sur notre imaginaire est très forte. En effet, que serait la nuit sans leur présence sonore ? Pourtant, ils ont longtemps été victimes de superstitions morbides et absurdes. Le temps est loin heureusement où, pour conjurer le malheur, ils étaient cloués sur les portes des granges. Pour autant leur situation n’est pas réjouissante, notamment en Brabant wallon, car la perte d’habitats et la destruction des micro-mammifères rendent leur statut relativement précaire.

Les rapaces nocturnes présents en Brabant wallon appartiennent à deux familles, les Tytonidés (l’Effraie des clochers) et les Strigidés (les autres). Continuer la lecture de Les rapaces nocturnes

Fiche 16 : La Chevêche d’Athéna

Auteurs : Philippe Hermand et Vincent Rasson
Photo d'entête : Vincent Rasson
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

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Fiche 17 : Le Hibou moyen-duc

Auteurs : Philippe Hermand et Vincent Rasson
Photo d'entête : Nicolas Rasson
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

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Fiche 18 : La Chouette hulotte

Auteurs : Philippe Hermand et Vincent Rasson
Photo d'entête : Catherine Daout
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

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Fiche 19 : L’Effraie des clochers

Auteurs : Philippe Hermand et Vincent Rasson
Photo d'entête : Fanny Ellis
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

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Rapaces nocturnes plus rares

Auteur : Philippe Hermand et Vincent Rasson
Photo d'entête : Grand-duc d'Europe - Nicolas Rasson
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

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Le Salut de Pythagore

Auteur (texte et photos) : Patrick Van Laethem
Article publié en 2010 dans le Bruant Wallon n°6

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L’été allait bientôt battre en retraite. On sentait déjà les premières fraicheurs vespérales, celles qui font bourgeonner la peau mais qui n’enlèvent rien à la symphonie des fragrances de fin de saison. On était le 12 septembre de l’année dernière. Se promener alors à Genappe, sur les sentiers herbeux des décanteurs et profiter des taches de rousseur naissantes sur les grands arbres, relève un peu du parcours méditatif. L’observation concourt à ce sentiment qui mêle la quiétude et la présence.

Il était 19 heures et le ciel blanchissait, laissant une lumière un peu fade ternir le site. J’avais escaladé le chemin et ses haies d’argousiers qui mènent au bassin 21. Quelques hirondelles lacéraient le ciel alors qu’une soixantaine de foulques vaquaient à leurs occupations favorites. Le trémolo hennissant si typique du Grèbe castagneux emplissait joyeusement la grande cuvette en contrebas. Pourtant c’est de l’autre côté qu’allait venir la surprise. Surgissant d’épais buissons et filant le long du bassin, une ombre souple et ample, démesurée par son envergure, mais silencieuse comme la mort, agrippa mon regard pour ne plus le lâcher.

Elle avait une taille bien plus grande que la buse qui cerclait au dessus du site et le battement de ses ailes alliait indolence et vigueur. En quelques secondes la silhouette avait traversé le bassin aux aérateurs et s’était hissée sur une branche d’un bouleau. Chance pour moi, car si l’oiseau était tout de même à près de 400 mètres de moi, j’avais maintenant le temps de le photographier. Il me sembla bien le voir me regarder avec une sorte de suffisance, juste pour s’assurer de ma parfaite insignifiance.

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Grand-duc d’Europe – Genappe – Patrick Van Laethem

Vinrent alors les Corvidés qui le houspillèrent tant et plus, ne craignant pas la différence de taille et qui finirent par le lasser. Il reprit alors son vol vers le nord-est et je le perdis de vue. Plus tard après avoir terminé ma balade sur le haut du site, et entamant le tour sur le bas du site, je surpris à nouveau l’hôte d’un soir et il s’envola devant moi.

Je garde en mémoire l’énorme voilure qui embrassa d’un bout à l’autre davantage que la largeur du chemin. Encore une fois, je le vis poursuivre sa route et il disparut, définitivement cette fois dans le petit bois. Je dois avouer que je n’avais pas compris sur le moment à qui j’avais affaire. Ce n’est qu’en rentrant et après avoir dépiauté et trituré mes photos et surtout grâce aux avis conjoints de Philippe Hermand, Thierry Ory et Dimitri Crickillon et après l’avis définitif d’Alain De Broyer que je me rendis compte que c’était le Grand-duc qui m’avait donné rendez-vous à Genappe sur un site où personne ne l’avait encore rencontré. Ce fut pour moi un moment de grâce et de plénitude où l’on cherche à accrocher les moindres détails à sa mémoire pour ne rien perdre et en savourer le souvenir le plus longtemps possible.

Note sur « Le Salut de Pythagore  » : 

Il faut penser ici au Pythagore de Job et Derib, ce génial hibou qui accompagna les aventures de Matthieu, Ketty et Octane en compagnie de Lord Trafalgar (éd. Lombard).