Auteur : Nicolas Dutoit Photo d'entête : Busard des roseaux mâle - Didier Kint Article publié en 2009 dans le Bruant Wallon n°3
Nous attirons votre attention sur le fait que les informations contenues dans cet article ont plus de 10 ans. La nature a bien sûr évolué durant cette période…
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Busard des roseaux – Circus aeruginosus
Taille : 43-55 cm
Envergure : 115- 140 cm
Poids : 400 à 800 g
Longévité : jusqu’à 17 ans
Description
Il s’agit du plus grand de nos busards ; il est même un peu plus grand qu’une Buse variable tout en étant beaucoup plus élancé grâce à ses ailes plus étroites et sa queue plus longue.
Le mâle a le bout des ailes noir, la tête et le dessous clair uni, la queue gris-bleu et le dessus des ailes quadricolore (successivement noir, gris-bleu, brun et clair uni, de la pointe de l’aile vers le corps).
La femelle est plus grande que le mâle, de couleur brun foncé hormis la calotte et le cou qui sont blanc sale.
Comportement
Le Busard des roseaux est un migrateur partiel et principalement estivant en Wallonie (hivernant irrégulier). Il est d’ailleurs le busard le plus commun de nos plaines agricoles à la belle saison.
Bien que quelques couples se forment et nichent chaque année en Wallonie (maximum une dizaine), ce sont principalement des femelles adultes ou immatures que l’on observe chez nous. Elles forment d’ailleurs régulièrement, dès la fin du mois de juillet, des dortoirs comptant des nombres plus ou moins importants (dans un champ de betteraves ou de pommes de terre, la plupart du temps).
La migration prénuptiale se déroule de mi-mars à début juin avec un pic de passage en avril-mai. La migration postnuptiale quant à elle commence début août pour se terminer à la mi-octobre avec un pic de passage de mi-août à mi-septembre (www.trektellen.nl).
Son régime alimentaire se compose de micromammifères et mammifères (jusqu’au lapin), petits oiseaux d’eau (foulques, poules d’eau,…), poissons, batraciens, insectes, …
Habitat
Son habitat type est, comme son nom l’indique, les zones humides et marécageuses. Malheureusement, la disparition de ces milieux chez nous a poussé l’espèce à se trouver des zones de substitution (pour l’estivage au moins).
Parmi elles, les plaines agricoles ont désormais une importance non négligeable bien que le succès reproducteur y soit très faible dû notamment à une exposition plus importante aux prédateurs terrestres comme le renard par exemple.