Auteurs : Hervé Paques et Vincent Rasson Photo d'entête : Bruant proyer - Hervé Paques Article publié en décembre 2008 dans le Bruant Wallon n°1
Nous attirons votre attention sur le fait que les informations contenues dans cet article ont plus de 10 ans. La nature a bien sûr évolué durant cette période…
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Le Bruant proyer – Emberiza calandra
Taille : 16 à 19 cm
Poids : 38 à 55 g
Longévité : 10 ans
Description
Au premier abord, ce grand bruant brun ne semble pas avoir de signe distinctif particulier. Malgré tout, il présente l’espace sous la moustache plus clair typique des bruants, tout comme le bec conique qui le différencie des alouettes de plumage assez proche.
Une différence par rapport aux autres Embérizidés, ses rectrices ne sont pas bordées de blanc.
A ne pas confondre avec : Bruant des roseaux (femelle), Moineau domestique (femelle), Pipit farlouse, Alouettes
Chant
Suite de petites notes qui s’accélèrent. Comme une pièce de monnaie qui tombe par terre en tournant.
Comportement
Le Bruant proyer est surtout visible perché, en plein champ, d’où il chante et observe…
Il est par ailleurs polygame, une autre particularité. Est-ce une manière de faire survivre les populations en période difficile ?
Pour se nourrir, il descend au sol également.
Habitat/répartition
Ce rare bruant est inféodé aux plaines agricoles et autres champs de cultures bordés de quelques arbustes de préférence.
Chez nous, le Bruant proyer est sédentaire, occasionnellement migrateur.