Fiche 3 : Le Bruant des roseaux

Auteurs : Hervé Paques et Vincent Rasson
Photo d'entête : Bruant des roseaux mâle - Vincent Rasson
Article publié en décembre 2008 dans le Bruant Wallon n°1

Nous attirons votre attention sur le fait que les informations contenues dans cet article ont plus de 10 ans. La nature a bien sûr évolué durant cette période…

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Le Bruant des roseaux – Emberiza schoeniclus

Taille : 15-16 cm

Poids : 15-22 g

Longévité : 11 ans

Description

De taille moyenne, le Bruant des roseaux a un petit bec. Le mâle en plumage nuptial se caractérise par une tête toute noire bordée d’un cou entièrement blanc qui remonte en moustaches jusqu’au bec.. Sa gorge est noire également. Son dos est brun-roux, rayé de noir. La femelle est plus terne : la tête est moins foncée, le collier plus beige et la moustache bien blanche. Le plumage hivernal est beaucoup moins tranché qu’en été.

A ne pas confondre avec : Bruant proyer, Alouettes, Pipit farlouse

Chant

Du haut d’un roseau ou d’une branche, le Bruant des roseaux lance son chant, rythmé et répété (4-5 notes), comparable à celui d’un moineau enrayé. Son cri, un ‘tssit’, est sonore.

Comportement

Le Bruant des roseaux est facile à repérer grâce à son chant émis dans la roselière, souvent bien en vue, même s’il y plonge régulièrement. Il vole souvent sur de courtes distances et rejoint son poste de chant. Il peut hocher la queue. En hiver, il se montre plus grégaire.

Habitat/répartition

Moins campagnard que ses cousins wallons, il fréquente –son nom l’indique à bon escient- les zones humides, les roselières, les étangs bordés de joncs et de saules. En hiver, il peut fréquenter des zones plus variées et dégagées comme des friches herbeuses ou des champs. Chez nous, il est sédentaire.

En Brabant wallon, il est commun dans les zones marécageuses, notamment dans la vallée de la Dyle. Il se maintient bien dans les zones protégées de l’assèchement des sols.

Carte Bruant roseaux