Les grèbes

Auteur : Philippe Selke
Photo d'entête : Grèbes huppés - Sacha d'Hoop

Introduction

Du plus grand (le Grèbe huppé) au plus petit (le Grèbe castagneux), les grèbes fréquentant nos régions partagent quelques caractéristiques marquantes : oiseaux plongeurs, à la queue extrêmement courte et aux pattes implantées à l’arrière du corps (d’où le nom de famille de Podicipédidés), ils passent toute leur vie sur l’eau, se nourrissant de poissons et d’insectes aquatiques. Les grèbes construisent un nid flottant, ce qui les rend sensibles aux fluctuations du niveau d’eau. Nidifuges et présentant un plumage zébré, les poussins se réfugient volontiers sur le dos des adultes.

Très territoriaux au printemps (exécutant des parades nuptiales élaborées), ils se montrent grégaires en hiver (sauf le Grèbe jougris) et se mêlent souvent à d’autres espèces, les foulques notamment.

En Brabant wallon comme en Belgique, les trois grèbes nicheurs sont en augmentation : augmentation limitée à un seul site pour le Grèbe à cou noir, forte augmentation des effectifs répartis sur de nombreux sites pour le Grèbe castagneux et augmentation sur les sites localisés favorables pour l’espèce pour le Grèbe huppé.

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T’es qui toi ?

Ou comment identifier les rapaces diurnes en vol

Auteur : Claire Huyghebaert
Photo d'entête : Milan noir - Pierre Peignois

Introduction

Je pense que vous serez d’accord avec moi : l’identification des rapaces en vol est souvent problématique. On les voit généralement de loin, de très loin même, et la lumière n’est pas toujours favorable à une bonne vision. En outre, le temps d’observation est généralement assez court.

C’est pourquoi, il est important de savoir quelles caractéristiques il faut commencer par regarder.

Vous trouverez donc ici quelques pistes à suivre basées sur le « jizz ».

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L’intelligence des oiseaux (7)

Auteur : Bernard Danhaive
Photo d'entête : Pierre Peignois

Faculté d’adaptation

Parler de la faculté d’adaptation des oiseaux alors que la survie de nombreuses espèces est menacée dans notre pays et dans le monde, n’est-ce pas aller à contre courant et se voiler la face ?

Les messages alarmants à propos de la perte de la biodiversité se succèdent. Je recommande d’ailleurs la lecture du centième numéro de la revue Natagora à ce sujet.

Mais, ici, le parti pris a été, toujours dans la continuité des articles précédents, de mettre en évidence les capacités cognitives exceptionnelles de nos amis ailés.

C’est donc un message d’espoir[1]sur la force de la vie.

Toutes les espèces animales actuelles sont la preuve vivante qu’elles ont pu s’adapter jusqu’aujourd’hui à des changements dans leur environnement.

La nouvelle ère que nous connaissons actuellement, l’anthropocène, se caractérise par l’impact de plus en plus déterminant des activités humaines sur les grands équilibres de la biosphère et par une pression importante sur les ressources naturelles.

Changement climatique, dégradation des sols, déforestation, dispersion de produits toxiques ont pour conséquence que certaines espèces sont maintenant menacées d’extinction.

Mais dans cette morosité ambiante, certaines espèces tirent leur épingle du jeu.

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