Auteur : Vincent Rasson - Photo d'entête : Tarin des Aulnes - Bernard Danhaive
Début novembre, la migration bat toujours son plein. Et c’est encore le cas cette année, dans des conditions météorologiques très (trop ?) douces pour la saison.
Auteur : Jean Dandois
Photo d'entête : Vanneaux huppés - Pol Bughin - Jandrain-Jandrenouille - 22/10/2022
Octobre est le mois où la migration postnuptiale s’intensifie. La grande douceur climatique dont nous avons bénéficié et bénéficions encore nous a apporté un lot d’observations intéressantes. Dressons-en un premier bilan.
Auteur : Thierry Maniquet
Photo d'entête : Tarier des prés - Michel Jadoul - Roux-Miroir
Voici que le mois de septembre est déjà derrière nous et qu’octobre est bien entamé. Il est donc grand temps de faire un petit résumé de l’activité ornithologique de ces dernières semaines.
Si les Pluviers guignards ont relativement boudé le Brabant wallon cette année – ils ont préféré le site d’Outgaarden en Brabant flamand 😉 – une dernière observation a toutefois encore été réalisée début septembre : un oiseau en vol à Marbais le 03/09. En ce qui concerne les autres espèces de limicoles (chevaliers, etc.), le passage est tout aussi discret.
Texte : Thierry Maniquet & Vincent Rasson Photo d'entête : Bruant jaune - Court-Saint-Etienne - Thierry Maniquet Révision de l'article publié en 2011 dans le Bruant Wallon n°13
Nous vous proposons ci-après une balade facile de 7 km à travers les campagnes entre Villeroux et Mellery.
Renseignements pratiques
Distance 7 km – Nature des chemins : chemins de terre (majoritairement), petites routes de campagne, chemins de remembrement. En période de pluie, les chemins de terre peuvent être très boueux et les bottes sont alors conseillées. Compte tenu de la nature des chemins, cette promenade est déconseillée avec des voitures d’enfants.
Le point de départ de la balade se situe à l’église de Villeroux (1), à côté de laquelle le parking ne pose pas de problème.
Auteur : Thierry Maniquet - Photo d'entête : Marc Fasol
Ces dernières semaines ont été riches en événements dans notre province.
En premier lieu, on signalera l’observation d’un Labbe à longue queue juvénile, posé puis en vol le 20/08 à Ramillies. Si l’on s’attend à voir cette espèce davantage le long des côtes, certains individus juvéniles peuvent de temps à autre être retrouvés au repos dans les champs. Continuer la lecture de A vos jumelles : le 4 septembre 2022
Auteur : Jean Dandois
Photo d'entête : Grosbec casse-noyaux - Stephan Peten
Voilà un Fringillidé de notre avifaune qui demeure assez méconnu au point que certains se posent la question de savoir si cette espèce niche chez nous ou pas. Répondons d’emblée que l’espèce est bien présente et nicheuse mais qu’elle est discrète et que sa répartition n’est pas uniforme dans la province.
Taille : 16,5 – 18 cm
Poids : 48 – 62 g
Longévité : 10 ans
Description
Grand fringille doté d’un fort bec conique, d’une grosse tête avec un cou massif et d’une courte queue qui lui donnent une silhouette typique. Le menton et les lores sont noirs, et la nuque est grisâtre. Sexes semblables mais la femelle est plus terne (notamment la calotte), et a des liserés gris pâle sur les secondaires (noir bleuté chez le mâle). Les juvéniles sont plus pâles avec un bec jaunâtre et le ventre tacheté. De larges taches alaires blanches et l’extrémité de la queue blanche sont bien visibles en vol. Vol rapide et direct légèrement onduleux.
Grosbec casse-noyaux femelle – Vincent Rasson
Habitat
L’espèce est inféodée aux milieux forestiers ainsi qu’aux parcs et jardins boisés avec prédominance de feuillus. En région wallonne, l’espèce est plus abondante au sud du sillon sambro-mosan.
Chant
Le chant est très discret et peu audible dans le concert printanier. Le Grosbec émet aussi un cri sonore et dur, un « tsik » court, qui est bien audible et caractéristique ce qui aide à sa localisation.
Comportement
L’espèce est migratrice partielle, mais nos oiseaux sont plutôt sédentaires.
Pendant la saison de nidification (fin mars à fin juillet), l’oiseau est particulièrement farouche et craintif, période pendant laquelle il se cantonne dans le haut des arbres et est difficile à apercevoir.
En hiver, l’oiseau fréquente les mangeoires à la recherche de graines de tournesol notamment, mais sans jamais se mêler aux autres espèces.
Avec son énorme bec, il est capable de casser, par exemple, des noyaux de cerises par la seule puissance des mandibules qui développent une pression de plus de 50 kg/cm².
L’oiseau exploite toutes les strates de végétation, du sol à la canopée, suivant la saison et la ressource disponible. Sa présence et son abondance sont déterminées par l’abondance des graines dont il se nourrit, d’où une variabilité interannuelle qui peut être importante.
Décidément, l’ornithologie est une passion qui procure toujours des surprises. Qui aurait cru qu’on puisse observer des Grues cendrées dans notre province, en plein mois de juin ?
C’est pourtant ce qui vient de se produire pour la première fois cette année, et ce, à différentes reprises : le 10/06, un oiseau en vol NE à Neerheylissem, le 13/06, 2 ex. en vol SE à Virginal-Samme, le 15/06, 3 ex. en vol à Court-Saint-Etienne et le 25/06, 1 ex. en vol NE.
Auteur : Thierry Maniquet
Photo d'entête : Faucon pèlerin - Pol Bughin - Wavre - juin 2022
Ces deux dernières semaines, ce sont les lacs de Louvain-la-Neuve et de Genval qui ont fait parler d’eux.
Le lac de Louvain-la-Neuve tout d’abord, avec le séjour inattendu d’un Blongios nain qui, bien caché dans la roselière, s’est fait entendre à intervalles réguliers du 20/05 au 31/05, poussant ses cris semblables au coassement d’un batracien.
Très peu d’observateurs ont eu l’occasion de le voir et les rares observations n’ont duré que quelques secondes, lorsque l’oiseau daignait se montrer en lisière de la roselière.